Plusieurs études ont été menées dans divers pays européens sur les maladies dues au stress et leurs effets sur la société et les chiffres qui en ressortent sont tout à fait inquiétants. En Allemagne, le nombre des dépressions ou de Burn-out a été multiplié par 7 entre 2004 et 2011. Au Luxembourg, une personne sur deux prend des somnifères pour pouvoir dormir. En France, on ne connaît pas bien les chiffres car la dernière étude officielle date de 2005, mais on sait toutefois que les français sont les champions du monde de la consommation de médicaments psychotropes !
Pourquoi et comment on en est arrivé là ? Tout d’abord par l’absence et le manque de culture sur le sujet. Si l’on apprenait aux enfants à respirer et à se relaxer dès l’école primaire et si l’on expliquait aussi aux adultes qu’ils peuvent gérer eux-mêmes leurs degrés de stress, d’anxiété et d’émotion avant d’en souffrir, on n’en serait pas là !
Au lieu de cela, les gens vont naturellement là où c’est facile ! Ils commencent par boire un coup le soir en rentrant du boulot, puis comme leur mal-être empire, ils vont voir un médecin car c’est remboursé par la « sécu ». Dès lors et comme ils estiment qu’ils n’ont pas à payer pour leur santé, le médecin ne peut naturellement pas les aider autrement qu’en leur prescrivant d’abord, un anxiolytique ou un somnifère, puis ensuite un antidépresseur. Plus tard, le médecin devra les envoyer chez un confrère psychiatre qui interviendra de toute façon trop tard car ce spécialiste n’est remboursé, en France, qu’en cas de trouble psychique avéré !
Quand on en est arrivé à ce stade, on ne peut plus travailler et on ne peut plus prendre une bonne décision pour soi même ou sa famille ! En outre, on constitue une charge qui coûte énormément d’argent à la société.
Quel gâchis ! Il y avait pourtant d’autres choses à tenter avant de mettre le doigt dans cet engrenage, cela est scientifiquement prouvé !
On commence toujours par dire ce qui ne va pas, ensuite on cherche des solutions pour améliorer sa condition, puis il faut opérer les changements qui s’imposent quand vous ne supportez plus une situation en particulier. En parallèle, il faut faire de l’exercice physique et choisir une méthode de relaxation qu’il faut pratiquer au moins une fois par semaine dans les périodes où on se sent mal.
Les psychanalystes sont d’accord pour dire que les méthodes de relaxation sont les plus efficaces pour prévenir les risques psychosociaux et améliorer le bien-être, mais elles ne sont pas remboursées par les assurances et les caisses de maladie en France.
Ceci est franchement à méditer par les responsables de l’assurance maladie, lorsque l’on sait qu’en Suisse plusieurs méthodes de relaxation sont prises en charge (la sophrologie en particulier) et que le taux de malades y est inférieur de 45 % par rapport à la France.