Chacun son chemin

Chacun son cheminJ’aime bien la représentation métaphorique que la vie serait comme un chemin avec des hauts, des bas, des embuches et des opportunités, cela permet d’avoir une meilleure compréhension sur ce qui arrive et à prendre les évènements de façon plus philosophique.

Ainsi on peut imaginer que chacun suit son chemin depuis la naissance jusqu’à la mort et que sur ce chemin on découvrira plein de trucs, bons ou mauvais, pour nous faire passer le temps. Tant mieux d’ailleurs car sinon la vie serait très monotone !

Le chemin pourra donc être tantôt beau et tantôt moche. On y trouvera aussi des arrêts, des carrefours, des bifurcations, des montées des descentes, des aires de repos et des relais fleuris…

Vous me suivez ?

Au Stop à l’intersection, il faudra mettre un terme aux abus et aux situations qui ne sont plus satisfaisantes faute de quoi on ne pourra pas repartir sans se faire percuter.

A la bifurcation, il faudra faire rapidement des choix judicieux, en tout cas d’autres que ceux qui avaient déjà été tentés et qui ne menaient que vers des impasses.

Dans l’impasse, il faudra en sortir car on ne peut plus y avancer.

Les montées représentent les efforts à fournir et les épreuves à surmonter pour réussir à poursuivre son chemin. Certains resteront en bas de la côte sans plus fournir le moindre effort ou désir de remonter la pente et ce jusqu’à la fin de leur vie.

Les nids de poules et les obstacles sont les pièges tendus et les mauvaises rencontres qui servent à nous ralentir ou nous empêcher de parvenir à nos buts.

Les descentes servent à nous rappeler les méchancetés et les injustices que l’on a commises.

Les auberges sont les opportunités à saisir pour vous permettre de récupérer et de repartir sur un chemin plus beau et plus facile.

Sur leur chemin, certains abandonneront pour d’obscures raisons les gens qui les aimaient et avec qui ils devaient cheminer, ceux-ci finiront seuls ou mal accompagnés. Ceux qui auront été abandonnés sur le bord du chemin devront attendre que l’on revienne les chercher ou que l’Univers dessine une autre route pour eux.

Bien sûr, il faudra respecter quelques règles essentielles sur le chemin de sa vie et jamais se décourager pour ne pas se retrouver un jour dans un mur !

Karin DOCTER

A vos souhaits !

possibleAvec la nouvelle année arrivent les souhaits, les vœux, les résolutions et l’espoir que l’année qui commence sera meilleure et que nous serons enfin comblés de tout ce qui nous manque pour être heureux… Et nous voilà plongés dans la lecture de nos horoscopes afin de détecter à quel moment l’univers pourrait intervenir en notre faveur pour nous sortir de notre petite vie et de nos conditions insatisfaisantes…

Vraiment pathétique ! Pensez-vous véritablement que le changement d’année va vous permettre de changer de vie ? Albert EINSTEIN lui-même s’était agacé par ces raisonnements absurdes et il avait déclaré « la folie, c’est de se comporter de la même manière et de s’attendre à un résultat différent ».

En effet, comment voulez-vous que votre situation s’améliore si vous-même vous ne vous améliorez pas… Bon, prenons quelques exemples très crus ! Si vous continuez à :

  • ne pas prendre les décisions qui s’imposent et mener les actions pour les appliquer,
  • vous laisser aller,
  • refuser les opportunités,
  • mépriser tout le monde,
  • ne pas avoir d’ambition,
  • ne pas avoir de projets,
  • accueillir votre « âme sœur » comme votre ennemi,
  • vous accrocher aux gens qui ne vous aiment pas et ne vous respectent pas,
  • ne plus vous instruire,
  • aller contre vos intuitions,
  • croire toutes les conneries que l’on vous raconte,
  • renoncer et reculer encore,
  • être négatif,
  • amasser votre argent au lieu de vous en servir pour réaliser vos rêves,
  • ne pas avoir de courage,
  • régresser au lieu de progresser,
  • être élégant comme un plouc,
  • vous nourrir n’importe comment,
  • faire n’importe quoi,
  • ne pas voir votre réalité objectivement…

J’arrête là ! Vous êtes vous reconnu à travers plusieurs de ces comportements largement répandus chez les humains ? Alors si vous pouvez identifier ce qu’il faudrait changer chez vous et si effectivement vous agissez dans ce sens, alors vous pourrez espérer des améliorations dans votre vie. Sinon, pas besoin d’être astrologue ou extralucide pour vous prédire encore une année pourrie en perspective.

Posez-vous donc les bonnes questions comme, combien d’années vous restent à vivre et encore combien d’années allez-vous ruiner avant de prendre conscience que vous avez définitivement gâché votre vie ?

Karin DOCTER

Pourquoi avoir peur de vivre ?

Pourquoi avoir peur de vivre

Je me rends compte que les gens ont peur de tout, ils n’osent rien faire de leur vie. Ils ont peur de vivre et de mourir… Ils pensent, à quoi ça sert de vivre puisque l’on doit mourir ?

Donc ils refusent d’avancer, de changer, de progresser, d’agir, de saisir leur chance, de prendre des risques, d’être lucides, d’être heureux, d’aimer, d’aider, de gagner, de perdre, de faire, de penser, d’admettre la réalité telle qu’elle est… Ils entretiennent des schémas plombants et aliénants car ils ont peur !

Inutile de se compliquer la vie, ce qui doit arriver est déjà arrivé ou arrivera !

Pour ma part je ne comprends pas ces gens qui souhaitent vivre le plus longtemps possible tout en chiant dans leur froc et ce sans développer la moindre ambition de réussir leur longue vie !

Moi je n’ai pas peur, j’ai frôlé la mort à plusieurs reprises et j’ai compris que si je suis vivante c’est parce que l’univers a encore prévu des trucs pour moi, j’ai confiance…

J’ai notamment survécu à une collision frontale, j’ai été électrocutée par la foudre dans ma douche, le portail du dépôt de mon père m’est tombé dessus alors que je voulais libérer notre chien, je me suis rattrapée par miracle d’un début de chute que j’ai fait dans une falaise de plusieurs dizaines de mètres, j’ai chopé la varicelle à 35 ans, ma voiture est partie en aquaplaning sur l’autoroute entre les camions, mon premier conjoint (un fou furieux sous l’emprise constante de cocaïne) voulait régulièrement me tuer, une énorme branche pourrie est tombée à quelques centimètres de moi au jardin botanique, un motard est venu me percuter… Et d’autres accidents encore… Bref, la vie ne tient qu’à un fil et elle peut s’arrêter à chaque instant.

Ce simple constat m’a permis de décider pour moi-même de faire des choses que peu de gens auraient le courage de faire. Vous en doutez ? J’ai déjà changé complètement ma vie, je suis partie vivre au Canada, j’ai abandonné mes parents et mes amis, j’ai renoncé à mes biens, à mon entreprise florissante, à mon travail et à mon argent… Comme ça sur une simple intuition que j’en avais fait le tour.

Et maintenant ! Je ne regrette rien car si j’avais hésité, je n’aurais probablement pas eu mes deux enfants qui ont donné du sens à ma vie. Je sais bien que je peux refaire ce que j’ai réussi dans le passé et je suis bien décidée à saisir les rares opportunités qui se présenteront à moi avant ma mort, même si cela m’oblige à quelques sacrifices car je n’ai pas peur de vivre ni de mourir.

Peu importe la durée de la vie et la façon dont on meurt, ce qui compte c’est tout ce qu’on a fait pour vivre intensément avant de mourir !

Karin DOCTER

Action ou contemplation ?

Savez-vous quelle est la différence entre l’action et la contemplation ?

La contemplation c’est l’immobilisme. Le contemplatif observe et admire l’environnement, des objets ou des individus et cela sans jamais rien tenter pour se les approprier ou s’en rapprocher car il pense que ce n’est pas fait pour lui mais pour d’autres.

L’action c’est le mouvement. L’actif sait ce qu’il veut, il sait ce qui est bon pour lui, il a des envies et des projets et il mettra tout en œuvre pour les atteindre et y accéder rapidement.

Le contemplatif regarde les vitrines sans entrer dans les magasins, il regarde les gens qui l’attirent sans oser les approcher, il vit au-dessous de ses moyens, il est rompu à la frustration et au manque, probablement conditionné depuis l’enfance au renoncement… Triste vie ! Mais heureusement pour lui tout peut encore s’arranger si le contemplatif décide de changer et de se prendre en main pour enfin parvenir à s’estimer lui-même.

Celui qui se situe dans l’action a horreur de la médiocrité, il déteste stagner et perdre son temps, il a défini ce qui est nécessaire pour lui et il agit pour l’obtenir, il est confiant, il n’a pas peur d’exprimer ses sentiments, il sait saisir sa chance, il rebondit sur ses échecs car il a toujours des projets… Bref, il a tout compris !

Et vous, où vous situez vous ?

Qu’attendez vous vous appuyer sur le bouton « action » ?

Karin DOCTER

LA CONFIANCE

La confiance est l’une des capacités que la pratique de la sophrologie permet de développer pour tout un chacun.

Avoir confiance, c’est être comme un enfant qui ne doute pas de l’amour que ses parents lui portent, car la confiance est un sentiment de sécurité vis-à-vis d’une situation, de quelque chose ou de quelqu’un.

Premièrement, la confiance dans les relations humaines nous permet d’être reliés et sans confiance il ne peut pas exister de relation véritable. Que ce soit dans le domaine sentimental, conjugal, familial, professionnel, social, tout se bâtit sur la confiance, sans elle rien ne peut se construire. On ne peut naturellement pas vivre ou travailler sereinement avec quelqu’un dont on se méfie, ce serait comme « avoir un loup dans la bergerie ».

Ensuite, il faut avoir confiance en soi car la confiance permet à l’individu d’avancer, de grandir, de s’épanouir et de donner le meilleur de lui-même, d’où l’intérêt de développer ce sentiment tout au long de sa vie.

Enfin, pour la confiance en l’avenir… Je dirais que si vous avez confiance en vous-même et que vous êtes entouré de gens en qui vous avez confiance, la réussite pour le futur vous est acquise car la confiance produit une énergie fabuleuse. Elle génère l’audace, l’enthousiasme, l’efficacité, le bon sens et elle vous permet de résister aux frustrations et contrariétés. Donc sans confiance, vous ne pourrez jamais aller bien loin.